Brexit et migrants — Sangliers — Pompéi — 2021-01-04

Brexit et migrants

Tribune

Alors qu’un accord de sortie vient d’être trouvé in extremis, un pan entier du cadre législatif encadrant les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’apprête à disparaître, dans un silence coupable. Les politiques d’asile et d’immigration ayant été laissées en dehors du mandat de négociation, les règles européennes relatives à la politique d’asile, notamment le règlement Dublin, ont cessé de s’appliquer au 1er janvier. Alors que l’accès à la procédure d’asile au Royaume-Uni est déjà particulièrement difficile, les rares voies légales d’accès à son territoire pour les étrangers extracommunautaires, principalement au titre de la réunification familiale, disparaîtront, sans qu’aucune alternative n’ait pour l’instant été sérieusement envisagée.

En n’anticipant pas l’impact du Brexit sur les politiques migratoires, les dirigeants européens ont laissé le gouvernement britannique refermer un peu plus ses frontières sans en assumer les conséquences. Pourtant, le Royaume-Uni est d’ores et déjà le pays d’Europe de l’Ouest accueillant le plus faible nombre de demandeurs d’asile rapporté à l’effectif de sa population, avec seulement 5 demandes pour 10 000 habitants.

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Sangliers, chasseurs, et agriculteurs

Ravageur de cultures et gros gibier de choix des chasseurs, le sanglier apparaît comme l’ennemi rural numéro 1

C’est un marronnier, un classique, de l’affrontement rituel entre chasseurs et écolos : le sanglier. Les premiers se déclarent seul rempart face à une espèce devenue envahissante et qui multiplie les dégâts aux cultures. C’est à ce titre qu’ils ont récemment obtenu une dérogation au confinement, ou encore une extension de la saison de la chasse à celle que l’on appelle aussi la « bête noire ». De l’autre, les associations environnementales dénoncent les pratiques des chasseurs, qui ont favorisé la population de sangliers. « C’est un comble que les chasseurs se présentent comme la seule solution à un problème qu’ils ont eux-mêmes créé », s’insurge ainsi Yves Vérilhac, directeur général de la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Entre les deux camps, les agriculteurs constatent les dégâts. « J’ai eu des milliers de mètres carrés de prairie retournés », témoigne Aurélien Mourier, éleveur dans le nord de l’Ardèche. Les sangliers fouillent la terre sur plusieurs centimètres à la recherche de vers et d’autres bêtes à grignoter. « Cela compromet totalement les récoltes de fourrage, et cela fait ressortir les pierres, fait que le sol n’est plus plat. Donc, quand on revient dans la prairie, on risque de casser le matériel. »

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Un fast-food à Pompéi 😉

Le thermopolium exhumé à Pompéi - Luigi Spina / AFP

Les archéologues connaissaient déjà depuis 2019 la Néréide sur son cheval sortant des eaux; ils ont découvert récemment un chien, un coq et deux canards colvert suspendus par les pattes, tête en bas: c'est le bestiaire figuré sur les fresques d'un thermopolium, un établissement de restauration rapide, équivalent antique de nos fast-foods modernes. Celui-ci se situait dans une rue passante de Pompéi, avant que la ville ne soit ensevelie lors de l'éruption du Vésuve, en l'an 79. Le comptoir a été exhumé dans un état de conservation exceptionnel lors de fouilles, dont le résultat a été annoncé ce samedi 26 décembre.

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