Revue de presse – Coronavirus - Covid-19 — 2020-04-09

Revue de presse — Coronavirus — Covid-19

Beaucoup disent laver leurs emballages et leurs fruits…

Beaucoup disent laver leurs emballages et leurs fruits et légumes avec des désinfectants. Je ne compte pas me substituer aux experts, mais vous présenter leurs recommandations d’un point de vue matériaux et surfaces. Et ça, c’est mon domaine (…)

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Pas en prison, mais enfermées !

Nous vivons un moment étrange, alors que chacune est chez soi – quand elle a un chez soi. Et nous voilà condamnées pour une durée indéterminée à rester entre nos murs. Ne nous y trompons pas, nous ne sommes pas en prison, quoique l’on se fasse admonester tout au long de la journée, contraintes à la discipline de rester dans l’univers clos de nos lieux de vies. Tout y glisse de travers : les écrans numériques remplacent les temps de rencontres physiques, rendent visibles les présences proches dans un réel décalé, et tout se met à nous échapper, au nom d’un satané virus, dont finalement nous ne savons pas grand-chose, sinon qu’il nous menace.

Comme en prison, nous apprenons à utiliser le langage de l’enfermement. Nous recourons à des « bons de circulation » pour nous déplacer avec des autorisations de sorties aux durées limitées et aux objectifs précis ; policiers et téléphones portables sont là pour surveiller nos déplacements. En cas d’infraction, on risque le paiement d’une amende de 375 € qui, si on devient multirécidiviste, peut s'élever à 3 750 € (le SMIC net mensuel est de 1219 €) et s'assortir de 6 mois de prison.

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"Je me sens trahie" - des mères privées du maintien de salaire promis en cas de garde d'enfants

Malgré la promesse du gouvernement, certains salariés n'ont pas reçu de leur employeur le complément que devait leur permettre de toucher 90% de leur salaire.

Cette promesse, Louise* ne l'a pas oubliée. "Au début, j'avais même compris qu'aucun salarié ne perdrait un centime", se souvient-elle. A la mi-mars, cette mère de 44 ans s'est mise en arrêt de travail pour garder son fils de 5 ans, qu'elle élève seule. En temps normal, elle dit gagner "environ 1 200 euros par mois" comme employée du secteur de la relation client. Fin mars, elle n'a pourtant découvert que 738 euros sur son compte. "J'étais effondrée. Je me suis sentie trahie par mes gouvernants, par rapport à leur promesse", confie-t-elle.

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Coronavirus - comment la rhétorique complotiste détourne la science en période d’épidémie

Des références à une étude prépubliée puis retirée, un brevet biologique interprété de travers, ou encore des liens vers de pseudo-portails scientifiques au contenu orienté… Depuis le début de la crise sanitaire, d’innombrables faux articles et vidéos complotistes citent des études savantes à l’appui de leur démonstration. Et avec succès.

Très populaires sur les réseaux sociaux, ces messages ont rallié 26 % des Français à la thèse conspirationniste du virus créé en laboratoire, selon un sondage IFOP/Conspiracy Watch. « On est dans la pantomime de discours scientifiques sérieux. Et, pour beaucoup de gens, cela fait illusion », déplore Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, site d’information spécialisé dans la lutte contre le complotisme.

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Covid-19 - une maladie virale aux multiples visages

Article assez pointu !

Les médecins prenant en charge les patients infectés par le coronavirus SARS-CoV-2 ne cessent chaque jour d’en apprendre davantage sur le Covid-19. Récemment, ils ont constaté que certains patients infectés présentent, parfois avant tout autre signe clinique, une anosmie (perte de l’odorat), souvent associée à une agueusie (perte du goût). Très récemment, des symptômes digestifs, et mêmes dermatologiques, ont été rapportés. Parallèlement, les données s’accumulent sur l’atteinte cardiaque associée au Covid-19 et son impact sur la mortalité. Ces publications montrent que la maladie Covid-19 peut se présenter sous de multiples formes cliniques.

Des articles décrivent également la complexité du profil clinique et biologique chez certains patients. Ont ainsi été décrits des cas d’infection asymptomatique chez des individus dont certains présentent dans les prélèvements nasopharyngés une charge virale similaire à celle observée chez des patients symptomatiques. De même, des cas de patients modérément symptomatiques malgré la présence d’importantes anomalies pulmonaires visibles au scanner thoracique ont été rapportés.

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Port du masque : le gouvernement amorce un virage à 180 degrés

Après avoir expliqué que le port d’un masque n’est « pas nécessaire pour tout le monde », l’exécutif laisse désormais entendre qu’il pourrait être étendu à l’ensemble de la population, si la production le permet.

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Coronavirus : le plasma thérapeutique, un espoir pour traiter le Covid-19

Dix patients atteints d'une forme sévère du Covid-19 ont reçu du plasma prélevés chez des personnes qui ont récemment vaincu la maladie. Le plasma, composante liquide du sang, a un intérêt thérapeutique car il transporte notamment des anticorps. Les patients guéris du coronavirus possèdent désormais les armes pour se battre contre la maladie. Ils ont des anticorps spécifiques. L'idée est donc de donner ces armes aux personnes malades.

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Quand et comment pourrons-nous ressortir de chez nous ? Les enjeux du « déconfinement » expliqués

La perspective de la fin du confinement pose des questions, comme l’avantage d’une levée progressive, le risque d’une deuxième vague ou, enfin, que faire si on ne peut pas éradiquer le virus ?

La question à se poser sur la fin du confinement n’est pas seulement « quand », mais aussi « comment ». Car, au fil des semaines, se dessine un scénario beaucoup plus complexe qu’une levée pure et simple des mesures mises en place en France contre le Covid-19 depuis le 17 mars à midi.

Le confinement, qui sera « probablement » prolongé au-delà du 15 avril, ne pourra être interrompu « que de façon progressive », a prévenu, jeudi 2 avril, le premier ministre, Edouard Philippe. Si les modalités de sortie de cette situation exceptionnelle sont encore loin d’être fixées en France, il est acquis que la menace du coronavirus SARS-CoV-2 planera sur la durée, posant de nombreuses questions.

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Contre le Covid-19, les premiers tests d'hémoglobine du vers marin Arénicole

L'espoir d'oxygénation des patients atteints par le Covid-19 viendrait-il du milieu marin ? D'un ver marin, l'on voit sur les plages à marée basse faisant des tortillons sur le sable humide, possède un hémoglobine sans globules rouges qui transporte l’oxygène dans le sang très rapidement.

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Coronavirus - Brève histoire de la chloroquine

De fait, cette molécule a quitté le champ médical pour entrer dans celui de l’irrationnel. Partout, des discussions familiales volent en éclats à cause de la chloroquine, des amitiés explosent autour du potentiel remède au coronavirus, des couples s’écharpent sur la méthodologie de l’infectiologue marseillais Didier Raoult, pendant que d’autres dissertent sur les derniers tweets, les vidéos YouTube et le look de gourou New Age du professeur capable de surgir en chemise rose et blouse blanche en couverture de Paris Match. Politiques, éditorialistes et experts du bavardage sur tout et sur rien entrent dans l’arène. Après avoir travaillé au Puy-du-Fou, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, s’improvise épidémiologiste : « Je ne suis pas médecin, mais il semblerait que ça fonctionne. » Christian Estrosi, ancien pilote de moto devenu maire de Nice, assure être guéri du Covid-19 grâce à la chloroquine. Jean-Luc Mélenchon imagine déjà un complot fomenté par les « belles personnes » contre Didier Raoult. Pas facile, dans la folie du moment, de prendre un peu de recul. Les ouvrages et les chercheurs, pourtant, ne manquent pas pour comprendre l’histoire de la chloroquine. Et des espoirs si souvent placés en elle au fil des siècles.

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